L’argent comme religion : foi aveugle, prêtres de la dette et esclavage bien habillé
On se moque souvent des religions. Des dogmes, des rituels, des croyances sans preuve. Pourtant, la majorité des gens croient religieusement à quelque chose de bien plus abstrait: la monnaie.
Pas la vraie richesse. Pas les terres, pas les compétences, pas les objets. Non. Ils vénèrent du papier imprimé ou des chiffres sur un écran, uniquement parce qu’un État ou une banque leur a dit d’y croire.
L’argent est devenu la nouvelle religion. Une religion d’esclaves consentants. Une religion bâtie sur la dette, administrée par des prêtres en cravate, célébrée à chaque paie, chaque taxe, chaque paiement d’intérêts.
Et toi, tu y es né.
Personne ne t’a demandé si tu voulais en faire partie. On t’a imposé une vie de boucles : école, obéissance, emploi, impôts, retraite… et si tu survis à tout ça, on t’offrira une médaille : la sécurité. En réalité, tu seras juste un rouage épuisé.
Et si tu ne joues pas le jeu? Sanctions, exclusions, marginalisation.
L’arnaque monétaire
L’argent qu’on t’impose n’a aucune valeur en soi. Il est basé sur la foi. Pas une foi personnelle ou spirituelle, mais une foi imposée: « Tu dois y croire, sinon tu ne peux pas manger. »
Ce n’est même pas du capitalisme. Le capitalisme suppose une compétition libre. Ce qu’on vit, c’est un monopole d’État sur la monnaie. Un cartel bancaire étroitement lié à l’appareil politique. Ils créent l’argent à partir de rien, le prêtent avec intérêt, et te font courir toute ta vie pour le rembourser.
Tu ne possèdes même pas la monnaie que tu gagnes. Tu loues un pouvoir d’achat. Ils peuvent le diluer, le geler, le saisir. Tu penses que tu as des actifs? Non, tu as des promesses. Revocables à tout moment.
Pourquoi les gens acceptent encore ça?
Parce qu’on les a dressés.
Pas éduqués, dressés. Comme des chiens de Pavlov.
On les a entraînés à suivre les règles sans jamais les questionner. À croire que c’est ça, la vie : bosser pour de la monnaie qui perd sa valeur, payer des taxes pour financer leurs propres chaînes, espérer une retraite au lieu de vivre libre maintenant.
Et les rares qui osent poser des questions? On les traite de fous, de marginaux, de conspirationnistes.
Mais qui profite du statu quo? Toi? Ou ceux qui contrôlent la monnaie, les lois, les banques centrales?
La sortie : reconstruire, pas fuir
Le but n’est pas de rejeter toute forme de monnaie. Dans une société complexe, il faut un moyen d’échange. Mais pas un outil de contrôle. Pas un dogme économique décrété par une élite.
La vraie solution: un panier de monnaies. Publiques (réellement publiques) et privées. Métaux, cryptos, échanges directs. Diversifier, décentraliser, désacraliser.
Sortir du culte, et bâtir des réseaux économiques volontaires. Là où la valeur naît de l’échange libre, pas de la soumission à un cours légal.
C’est le fondement d’une société volontaire: produire, échanger, créer… sans prêtre, sans maître, sans gourou monétaire.
Le Volontariste
Auteur libre et penseur insoumis
Pour la liberté de penser, sans permission ni condition.

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